Les effets des masques jetables sur l’environnement
La covid-19 est le sujet de conversation principale
depuis maintenant plus d’un an. Ça fait environ 6 mois que le port du masque
est obligatoire dans les lieux publics fermés au Québec. Suite à l’annonce du
Premier ministre Legault, depuis le 18 janvier 2021, les élèves de toutes les
écoles secondaires du Québec doivent porter des masques. Le gouvernement
fournis deux masques chirurgicaux jetables par jour à chaque élève. Lorsque
l’on fait un calcul rapide, c’est plusieurs millions de masques qui seront jetés
au Québec d’ici la fin des classes. Si l’on se souvient bien, il n’y a pas si
longtemps, en septembre 2019 se déroulait la plus grande marche pour
l’environnement vu à Montréal. Environ 500 000 personnes se sont déplacées
pour déambuler dans les rues de notre métropole réclamant des changements pour
les générations futures. Cet évènement était un signe de progression et de
demande de changements auprès des gouvernements.
Comment trouver un bon masque?
Plusieurs masques sont disponibles sur le marché, il
est donc difficile de savoir ce qui est approprié pour les circonstances. Le
masque devrait tout d’abord avoir trois couches. Par la suite, il faut
s’assurer que le masque couvre le visage correctement et qu’il soit ajusté à son
visage. Les masques jetables sont faits pour être utilisés qu’une seule fois.
Alors que les masques réutilisables peuvent être lavés après chaque
utilisation. Les masques antibactériens avec le traitement BI-ONE restent
toujours effectifs malgré les lavages. Voilà pourquoi qu’investir dans un bon
masque de qualité peut assurer d’être correctement protégé contre la covid-19
et sauver des sous à long terme.
Augmentation de la pollution causée
par les masques jetables
Les masques jetables sont généralement faits à partir
de matériaux de plastique, ce qui polluent l’environnement. Alors lorsque des
masques sont jetés dans les rues de la ville, non seulement ils sont non-biodégradables,
mais ceux-ci risquent fortement d’être contaminés, ce qui augmente le risque de
contamination à la covid-19.
Agnès Le Rouzic, responsable de la campagne ‘Océan et
plastique’ chez Greenpeace Canada, mentionne qu’une personne qui se rend au
travail et qui porte un masque jetable, va en moyenne utiliser trois masques
jetables par jour. Si tout le monde utilise des masques jetables on multiplie
l’utilisation de ceux-ci de manière exponentielle. « On a déjà un problème de pollution qui
est extrêmement grave. Là, on est en train de créer une autre forme de
pollution qui n’existait pas avant, alors même qu’on n’a pas diminué ni
interdit aucun des plastiques à usage unique qu’on retrouve le plus dans l’environnement.
»
Si une seule personne utilise un masque jetable une
fois ici et là, ça ne fait pas trop de tort. Sauf que le souci survient lorsque
l’on parle à grande échelle. Voilà pourquoi lorsque le gouvernement a annoncé
qu’il allait fournir deux masques par jour pour tous les élèves, ça devient un grand
problème. On ne peut qu’imaginer l’énorme quantité de plastique qui va être
jeté.
Une solution écologique
Comme nous avons vu en septembre 2019, c’est lorsque
l’on pose des actions ensembles que l’on peut faire un changement dans la direction
voulue. Un geste qui peut être posé afin d’aider à corriger ce problème de
pollution est d’investir dans un masque réutilisable, de qualité et ajusté à son
visage. Et bien sûr s’assurer d’acheter des masques réutilisables qui sont
produits localement, car les temps sont difficiles pour les entreprises
locales.